Sabbat : 7ème jour consacré au repos. Un des dix commandements ordonne de le sanctifier. Témoignage de l'alliance entre Dieu et son peuple, c'est un jour de joie et de recueillement voué à l'étude et à la prière. Voir Beltane, Imbolc, LuglinasaOh, Mabon, solstice d'été, Ostara, Samhain et Yule pour une description précise.

Sabbat des sorciers : c'est probablement par un antisémitisme congénital à l'Occident que le nom qui désignait le jour sacré de repos chez les juifs a fini par désigner les assemblées nocturnes de sorciers et de sorcières, présidées par Satan en personne. Le Juif étant l'exclu par excellence, il était inévitable qu'il finisse aussi par désigner celui que le régime chrétien réprouvait comme son pôle contraire, le Diable même. Il n'est pas cependant impossible que le monde mystérieux des rabbins, en Occident, penchés sur leurs vieux grimoires pour les interpréter, ait fini par faire considérer ceux-ci comme possédant une science occulte, celle qu'on attribue généralement aux sorciers. Les sabbats se déroulaient souvent dans des ruines ou aux alentours des cimetières délaissés.

Samhain : Fête wicca célébrée le 31 octobre, connue également sous le nom de Veille de novembre, Hallowmas, Halloween, fête des Âmes, fête des Morts, fête des Pommes. Samhain annonce la mort du Dieu Soleil, son départ pour le "pays de la jeunesse " où il attend de renaître de la Déesse Mère à Yule.

Sacrifices : Les sacrifices humains (surtout d'enfants ou vierges) ou animales, tenaient une grande place dans les cérémonies de la magie noire.

Sacrifié ou le pendu, le : 12ème figure du tarot.

Saint-Germain (Comte de) : Mage et aventurier du XVIII siècle. A l'époque beaucoup considérait Saint-Germain comme un homme qui aurait vécu 3000 ans car il possédait, personne n'en doutait, le secret de l'élixir de longue vie, et aussi celui de faire de l'or.

Salamandre :On croyait autrefois que le petit animal nommé salamandre avait le pouvoir de traverser le feu, d'y vivre même et aussi de l'éteindre. François 1er plaça une salamandre dans ses armes avec cette devise: "Nutrisco et extinguo". Je me nourris de feu et je l'éteins.

Samaël : (voir Léviathan)

Samgabiel : Voir Giarar.

Sang : Le sang a tout temps joué un très grand rôle dans les opérations magiques.

Sanhédrin (du sabbat) : Sénat, assemblée constituée de membres de la classe sacerdotale, les Sadducéens, et de docteurs pharisiens rattachés au Temple de Jérusalem. Le Sanhédrin fonctionnait comme un tribunal civil et religieux. C'est aussi l'un des traités du quatrième ordre de la Mischna. Voir Nézikin.

Satan : Contrairement à Lucifer, Satan est le chef des démons, et son action est orientée vers le mal et la destruction. Il ne faut toutefois pas oublier que s'agissant d'un démon Biblique, il symbolise également le côté négatif que tout être humain recèle en lui. Satan, signifiant "l'accusateur" en hébreux, est le chef des démons et de l'enfer. Quand les anges se révoltèrent, Satan se mit à leur tête et, vaincu, fut précipité dans l'Abîme. Ayant voulu rivaliser de puissance avec Dieu il occupe avec ses légions le séjour des ténèbres et des larmes où sa seule consolation est de faire le mal. Dans le nouveau Testament, il est présenté comme l'adversaire direct du Christ, venu pour détruire ses oeuvres. L'Eglise enseignante, du reste, ne définit exactement ni Satan ni son empire. Dans la Genèse, le serpent s'identifie avec Satan.

Satanisme : Culte voué à l'adoration de Satan. Il se sert des rituels chrétiens renversés C'est le culte de Satan, le culte à rebours, le Culte Noir. Il exista en tous temps, doublant le culte régul er, substituant les cérémonies sacrilèges aux cérémonies de la vraie religion, substituant les talismans, les charmes, aux scapulaires et aux saintes médailles.

Saturne : Dieu le père ou le Jéhovah de Moïse, il est représente par la main gauche dans le corps humain et l'œil gauche dans la face humaine.

Sceau de Salomon : Voir Triangle de Salomon.

Schin : Voir Shin.

Scruter : Regarder fixement un objet ou l'intérieur d'un objet pour apaiser la conscience rationnelle et entrer en contact avec la Conscience de l'âme. Le voyant peut ainsi prédire l'avenir et être informé d'événements éloignés dans le temps ou l'espace. Un procédé divinatoire.

Sédarim : Ce sont les six ordres de la Mischna.

Sel : Elément magique en alchimie, il correspond à la forme élémentaire de la terre. Il est représenté par le dragon ailé pour les adeptes du dogme d'Hermès. Le sel des philosophes est obtenu à partir du " Mercure des sages" après calcination. Ce "Mercure des sages" est un élément magique, hermaphrodite et volatile, qui accorde en soi les éléments les plus contraires. Il est encore appelé "eau-de-vie végétale" qui anime tous êtres. Corps détesté par le diable et capable de le mettre en déroute. Dans certaines provinces et surtout en Bretagne, il était courant jusqu'au début du XX siècle, d'avoir toujours un peu de sel sur soi, pour se protéger des démons. Le sel étant également un symbole d'amitié, faire tomber une salière annonce qu'une de vos amitiés est sur point d'être rompue.

Semhamphoras : Littéralement, le "nom explicite", c'est-à-dire le tetragramme.

Sempiternum : L'éternel.

Senaire : Nombre de l'initiation par l'épreuve et celui de l'équilibre, c'est le hiéroglyphe de la science du bien et du mal.

Sens contraire des aiguilles d'une montre : Dans l'hémisphère nord, on a généralement recours au sens opposé au mouvement apparent du soleil dans le ciel pour atteindre des objectifs magiques négatifs ou pour l'élimination d'énergies négatives ou d'états tels que la maladie. Les wiccas vivant dans l'hémisphère sud peuvent utiliser le sens contraire des aiguilles d'une montre à des fins opposées, c'est à dire à des fins positives, pour les raisons énoncées sous l'entrée sens des aiguilles d'une montre. Dans un cas comme dans l'autre, le mouvement, dans le sens des aiguilles d'une montre et le sens opposé, a une valeur symbolique ; seuls des traditionalistes à l'esprit étroit croiront, par exemple, que l'on attire la négativité en marchant accidentellement à contresens autour de l'autel. La Wicca a emprunté ces mouvements à d'anciens rites européens pratiqués par des peuples qui vénéraient et observaient le soleil et la lune dans leur marche quotidienne. Les wiccas, dans leur très grande majorité, évitent tout mouvement en sens contraire des aiguilles d'une montre dans le cadre d'un rituel, bien que certains d'entre eux l'utilisent de temps à autre, par exemple pour disperser le cercle magique à la fin d'un rituel.

Sens des aiguilles d'une montre : Sens du mouvement apparent du soleil dans le ciel. Dans la tradition religieuse et magique de l'hémisphère nord, ce mouvement symbolise la vie, les énergies positives, le bien. Il est couramment utilisé dans les invocations et les rituels ; i.e. " marchiez autour du Cercle de pierres dans le sens des aiguilles d'une montre ". Certains groupes wiccas vivant au sud de l'équateur, et notamment en Australie, ont décidé d'adopter le sens contraire des aiguilles d'une montre dans leurs rituels. puisque, vu de cette position, le soleil , " se déplace " dans cette direction.

Sépher Jezirah ou Sefer Jezirah : Le Livre de la Création, composé entre le IIIe et le IVe siècle ; avec le Zohar et le Talmud, il constitue la doctrine kabbalistique. Le Sépher Jezirah est une échelle de vérité qui donne les moyens de saisir la vérité absolue représentée par le Zohar afin de se l'approprier et de l'utiliser. Il décrit et explique l'usage des clefs (clavicules) de Salomon. Avec l'intelligence du Sépher Jezirah on pénètre le sens caché du Zohar. Voir Talmud et Zohar.

Sepher-Toldos-Jeshu : Compilation rabbinique antichrétienne, c'est le Livre des Origines de Jésus, publié sous le titre L'Evangile du Ghetto, Pans, éd. Bera International, 1984.

Sephir Netsah : Le Livre de la Victoire.

Séphiroth : Séphimh au féminin singulier, séphiroth au féminin pluriel. Terme kabbalistique désignant les dix sphères, nombres (chiffres) ou émanations par lesquelles Dieu se manifeste. Chaque séphirah symbolise une titulature ou attribut de Dieu et les innombrables aspects sous lesquels l'intelligence humaine peut découvrir les reflets de sa gloire. Au nombre de dix les séphiroth sont le principe du monde et les degrés de sa création : 1 Kéter (Couronne), 2. Chocmah (Sagesse) et 3. Binah (Intelligence) représentent la tête de la représentation divine; 4. Chesed (Grâce) le "bras" droit. 5. Geburah (Force) le gauche : 6. Tiphereth (Beauté) est à la place du "cœur" divin; 7. Netsah (Victoire) représente la "jambe" gauche, 8. Hod (Gloire) la "jambe" droite- 9 Jesod (Fondement) représente F organe masculin et 10. Malchut (Royaume), figure féminine séparée des neuf autres séphiroth, gouverne le monde créé. Les quatre premières émanent l'une de l'autre, les six autres sont les six directions de l'espace qui s'entrecroisent en un réseau composant le monde créé. La totalité des dix séphiroth forme une unité qui n'est toutefois pas comparable ni identifiable à l'unité divine : ils servent d'intermédiaire entre l'Un et le Multiple. Voir les entrées consacrées à chacun de ces séphiroth.

Sept planètes magiques : Elles sont incarnées dans les sept couleurs du prisme et dans les sept notes de l'octave musicale; elles représentent aussi les sept vertus et. par opposition, les sept vices de la morale chrétienne.

Septénaire : Nombre biblique, composé du ternaire (3) et du quaternaire (4) il est la clef de la création de Moïse et le symbole de toute la religion.

Serpent : C'est entre toutes la créature maléfique et maudite.

Shin : 21ème lettre des vingt-deux qui compte l'alphabet hébraïque, qui se lit she ou che lorsqu'elle est indiquée avec un point à sa droite, ou s avec un point à sa gauche; elle signifie "dent". Lettre symbolique du tarot, qui représente le feu naturel et central équilibré par une double polarisation. Elle représente aussi le 300, et le chiffre 3 par abréviation.

Sibylle : Prophétesse. Celle du Cumes était très connue (époque romaine).

Signa : Les symboles.

Signature : A l'origine, c'est un signe distinctif, la mention du nom supplantera par la suite cet usage, ainsi que celui du sceau. Le Talmud donne une liste de signes trouvés en marge des manuscrits du désert de Judée et utilisés par les rabbins pour indiquer qu'ils avaient pris connaissance d'un écrit.

Six cent soixante-six : C'est la décade de Pythagore multipliée par elle-même et ajoutée à la somme du pentacle triangulaire d'Abracadabra ; c'est donc le résumé de toute la magie de l'ancien monde, le programme entier du génie humain, que le génie divin de l'Évangile voulait absorber ou supplanter.

Sol : Le soleil.

Soleil : Troisième forme de la vie-principe qui représente le verbe de vérité en symbolisme théologique. Il est symbolisé par l'ange de lumière dans la Kabbale des Hébreux, par le cœur dans le corps humain et le front dans la face humaine. C'est la 19ème figure du tarot.

Solstice : Début de l'été ou de l'hiver, lorsque l'inégalité entre la nuit et le jour atteint son maximum.

Solstice d'été : Célébrée vers le 21 juin, cette fête wicca constitue une époque idéale pour la pratique de la magie. Le solstice d'été correspond au moment de l'année où le soleil est symboliquement à l'apogée de sa puissance, ce qui vaut aussi pour le Dieu. Le jour le plus long de l'année.

Solve et Coagula : Constituent les deux étapes fondamentales du processus alchimique, associant dissolution {solve} et recomposition {coagula}. Le premier est le moment de la désagrégation par le feu de la matière considérée comme un amalgame imparfait et précaire. Il opère un retour de la matière vers son état premier, grâce à la flamme purificatrice (calcination) qui détruit en elle tout élément impur. La matière intégralement dissoute peut alors être le support d'une récréation radicale. C'est l'étape de la coagula, moment synthétique qui produit la régénération. L'opération est réalisée dans l'obscurité, grâce à l'association du soufre et du mercure, deux principes antagonistes. L'androgyne de Kunrath, sur les bras duquel sont inscrits les deux mots, symbolise cette matière épurée, mélange homogène de soufre et de mercure, tout à la fois mâle et femelle, juste accord achevant l'intégration des contraires.

Songes : (Voir rêves)

Sorcellerie : Utilisé dans les pays Occidentaux pour désigner l'exercice d'une opération néfaste, ce terme, dans d'autres traditions, représente le savoir et la pratique de la médecine On dit que la sorcellerie est à la magie ce que le part culier est au général. C'est en fait la magie noire mise en pratique. La sorcellerie vient de l'Antiquité la plus reculée. Elle tient une place considérable dans l'histoire humaine. C'est une étrange et sombre histoire que celle des procès de sorcellerie. Avec leur mise en scène tragique, leurs incroyables détails et l'état d'esprits qu'ils décèlent chez accusés aussi bi n que chez les juges, ecclésiastiques ou laïcs, ils apparaissent aujourd'hui comme la manifestation d'une démence à laquelle bien peu de gens échappaient, qui dura des siècles et dont quelques vestiges subsistent encore maintenant.

Sorciers, sorcières : Du Latin "sortiarius", signifiant littéralement "celui (ou celle) qui opère des sortilèges ou qui utilise des sorts", c'est à dire des paroles, des caractères, des signes ou des talismans capables de produire des effets extraordinaires et généralement maléfiques.

Sort ou sortilège : On appelle sort ou sortilège toute opération de magie noire faite dans but précis par le moyen de paroles, caractères, drogues, etc.

Soufisme : Ecole initiatique arabe, teintée de mysticisme, de psychologie et d'ésotérisme.

Soufre : Elément magique en alchimie, le soufre correspond à la forme élémentaire du feu et sert à la préparation du mercure. Il est représenté par l'aigle volant pour les adeptes du dogme d'Hennés. C'est un principe positif de la lumière.

Sourciers : L'art des sourciers ou " trouveurs d'eau " remonte à l'Antiquité. Les Grecs et les Latins connaissaient leurs exploits, et l'un deux, Marcellus, fut fameux. Les vrais sourciers se sont succédé depuis un peu partout, cherchant, à l'aide de leur étrange système, non pas de l'or mais l'eau, avec une baguette ou un pendule.

Spectres : (voir Fantômes)

Sphera lunae : La sphère de la lune.

Sphinx : Monstre à tête humaine et corps de lion accroupi, symbole mâle de la sérénité en Egypte, symbole femelle de l'inéluctable en Grèce. Voir aussi Cherub.

Sphinx, énigme du : Eliphas Lévi associe l'énigme du Sphinx concernant l'homme : "Qu'est-ce que l'homme?", à la réponse de la Croix : " L'homme est le fils de Dieu qui s'immortalise en mourant, et qui s'affranchit, par un amour intelligent et victorieux, du temps et de la mort; l'homme est celui qui doit aimer pour vivre et qui ne peut aimer sans être libre; l'homme est le fils de Dieu et de la liberté ! "

Spiritisme : Doctrine fondée sur l'existence et les manifestations des esprits, en particulier, des esprits humains désincarnés ; pratique consistant à tenter d'entrer en communication avec ces esprits par le moyen de supports matériels inanimés (tables tournantes) ou de sujets en état de transe hypnotique (médiums). Le spiritisme moderne prit naissance vers le milieu du siècle dernier. Ce phénomène eut lieu en Amérique, près de New York, dans la région où venait de s'installer une certaine famille Fox et où d'étranges faits tels la danse de meubles, des coups frappés dans le murs, se produisirent, suscitant une terreur et un étonnement considérables. Cependant, les deux jeunes filles Fox, ne partageaient pas cette émotion et la plus jeune entra en communication avec le frappeur invisible. Ainsi les filles Fox furent les premiers médiums connus. D'Amérique, il vint vite en Europe où Allan Kardec devint son prophète et précisa ses doctrines: les esprits sont les âmes propres de ceux qui ont vécu sur terre; ces âmes, après avoir dépouillé leur enveloppe charnelle, peuplent l'espace. Le contact avec les esprits, peut se faire de différentes façons; les plus connus sont les tables tournantes, la dictée médiumnique (ou écriture automatique), la verre à pied et le Oui-ja.

Spiritualité divine : 3ème figure du tarot.

Stauros : Pour les gnostiques, la croix.

Steiner Rudoph (1861-1925) : Philosophe allemand, fondateur de l'anthropologie.

Stella : L'étoile.

Stryges : Vampires, génies malfaisants et nocturnes. Les stryges sont des morts qui se lèvent de leurs tombeaux dans la nuit qui précède le jour de la Saint-André pour visiter leurs anciennes habitations.

Succubes : Les succubes sont des démones prenant figure de femme pour l'homme. Les succubes désignent aussi les sorcières qui, grâce aux artifices des démons, prenaient l'aspect de jeunes et belles filles.

Superstitions : De tout temps, l'imagination humaine a attaché une signification augurale à tous les événements fortuits. Le vol des oiseaux, la marche des animaux, l'apparence des nuages et du ciel sont parmi les lus anciens et les plus universels. La superstition porte, plus généralement, sur un fait quelconque, accidentel ou autre, qui nous indiquerait telle menace ou malheur.

Svastika : Symbole solaire ou lunaire d'origine védique.

Swedenborg (1688-1772) : Théologien, mystique et voyant suédois, précurseur du spiritisme moderne.

Sylphes : Ce sont, selon la cabale, les esprits élémentaires composés des plus purs atomes de l'air qu'ils habitent.

Synchronie : Théorie défendue par Carl Gustav Jung, selon laquelle certains événements contemporains sont liés par une loi autre que celle de causalité.