Gamma (point) : Lieu astronomique où l'écleptique croise l'équateur céleste. Correspond à 0° bélier.

Géburael : De Geburah, " force " et El, " dieu ", géburael signifie donc la " force de dieu ".

Géburah : Un des dix séphiroth qui représente la force. Egalement notion de liberté pour le monde moral et de sévérité pour les kabbalistes juifs.

Gédulael : De gédulael, " grandeur " et El, " dieu ", gédulael signifie donc la " grandeur de dieu ".

Gédulah : Miséricorde et magnificence, il signifie l'amour.

Gématrie : De gematria, " science de la valeur numérique des lettres ", une des manières d'interpréter les alphabets kabbalistiques basé su la recherche de rapports entre des mots, ou groupes de mots, de même valeur numérique. Les deux autres étant le Temurah et la Notarique.

Génération : Mot sacré de l'ancienne Kabbale, symbolisé par un G placé au centre de l'étoile flamboyante, qui signifie Gnose et génération à la fois.

Génie : Êtres, déités ou présences souvent invoqués pendant une cérémonie, ils sont invités à assister ou à présider aux rituels. Ils seraient soit d'anciens êtres humains qui ont atteint un niveau de développement spirituel supérieur, soit des entités spirituelles créées par la Déesse et le Dieu ou chargées de protéger la terre et de veiller sur les quatre points cardinaux. Ils sont parfois associés aux éléments.

Géomancie : Divination qui se pratiquait par la terre. On jetait une poignée de terre au hasard sur une table et on interprétait les figures formées. La clef de cette divination est perdue.

Ghémara ou Ghémarah : Mot hébreu signifiant littéralement " complément ", il désigne le commentaire qui suit les ordres de la Mischna en ses divisions et subdivisions. Elle est parvenue jusqu'à nous en deux rédactions différentes : par le Talmud de Jérusalem, œuvre des écoles installées en terre d'Israël (Séphoris, Tibériade, césarée et Lyda) et rédigée à Tibériade au terme du IVè siècle de notre ère, vers 380, et par le Talmud de Babylone, dû aux académies de Paumbédita, Soura et Néhardéa, rédigé par Rav Ashi (376-427) et son disciple Ravina (vers 400), achevé par Rav Yossé aux alentours de l'an 500 après J.C.. La Mischna est commune à ces deux Talmud. Le Talmud de Jérusalem contient très peu de Aggadah, et le Talmud de Babylone de Halakhah et beaucoup de Aggadah.

Ghimel : 3ème des vingt-deux lettres de l'alphabet hébraïque (valeur numérique 3), elle signifie " chameau ", " sevrage ", " récompense ". lettre hiéroglyphique et fécondité), qui représente le nombre trois. Elle symbolise l'amour, la volonté, elle est incarnée par Vénus, l'ange Anaël, prince de la vie et de la mort.

Gholes : Les gholes ou goules sont des spectres féminins, analogues aux lamies et tenant du vampire, qui boivent du sang humain.

Giarar : Premier mot du ternaire " Giarar, Béthor, Samgabiel ", trois mots inscrits avec le caractère de l'esprit de Jupiter sur une lame d'étain portée sur le front, afin de symboliser les grandes œuvres religieuses et politiques du jour de Jupiter, le jeudi.

Gladius : L'épée.

Gnomes : Du grec gnômé, " intelligence ". esprits surnaturels attachés à la terre et aux montagnes. Ce sont les gardiens des mines et des trésors souterrains. De petite stature, ils sont généralement représentés comme des êtres laids et difformes.

Gnose ou Gnosis : Au sens strict, la connaissance réservée aux initiés ; c'est le mot sacré de l'ancienne Kabbale symbolisé par un G placé au centre de l'Etoile flamboyante. Courants syncrétistes, philosophiques, religieux, se basant sur le christianisme et les autres religions pour obtenir des connaissances ésotériques.

Gnostiques : L'initié. Dans les premiers siècles de notre ère, de nombreuses sectes chrétiennes hétérodoxes défendaient une opposition radicale entre deux mondes : l'esprit et la matière. Plus que des croyants, les gnostiques sont des adeptes, qui se fondent sur une révélation intérieure pour rejeter la matière soumise aux forces du mal et accéder à la connaissance du divin et au salut.

Gob : Pour Eliphas Lévi, souverain des gnomes.

Gobelins : Ce sont des lutins ou esprits domestiques qui se tiennent cachés dans les coins retirés des habitations, derrière les meubles, sous les tas de bois. Goétie Vient du nom grec goeteia, qui signifie sorcellerie. C'est le nom que les néo-platoniciens Jamblique, Porlhyre, Julien, Maxime donnaient à la magie noire et malfaisante dont les dangereux effets provenaienC des mauvais démons, et qu'ils opposaient à la magie blanche bienfaisante qu'ils appelaient Théurgie.

Golem : Sorte de poupée créée par les rabbins du ghetto de Prague au moyen de pratiques magiques, à l'origine elle était en argile rouge

Gourou : Guide, maître spirituel.

Graal : Vase mythique contenant le sang du christ, associé à l'épopée des chevaliers de la table ronde.

Grand agent magique : Quatrième émanation de la vie-principe, soumis au tâtonnement des sciences profanes sous quatre noms : calorique, lumière, électricité, magnétisme. Le soleil est son père, la lune est sa mère. Les deux forces du grand agent magique sont représentées par deux sphinx. C'est une force occulte unique et incontestable, la clef de tous les empires, le diable en magie noire. Sa substance est répandue dans l'infini, cette substance unique est l'éther ou lumière éthérée. Dans les astres qu'elle aimante, elle devient lumière ou fluide magnétique. Grand arcane : C'est le secret indicible et inexplicable, la science absolue du bien et du mal. Il est pour les magistes ce que le signe de la quintessence est pour les alchimistes et le pentragramme sacré pour les kabbalistes.

Grand œuvre, le : C'est avant tout la création de l'homme par lui-même.

Graphologie : La graphologie, qui est l'étude du caractère d'après l'écriture, est une science moderne, comme son nom, puisqu'elle date de 1868, année où elle fut établie selon un système méthodique par l'abbé Michon.

Grimoire : Livre de magie médiéval. Recueil de travaux magiques renfermant diverses informations sur les rituels, les propriétés magiques des objets naturels et la préparation du matériel pour les rituels. Plusieurs de ces ouvrages contiennent un " catalogue des esprits ". Les Clavicules de Salomon demeure sans doute le plus célèbre de ces anciens grimoires. La plupart de ces ouvrages ont vu le jour au seizième et au dix-septième siècles, mais leur origine est probablement beaucoup plus ancienne et on retrouve l'influence des rites romains, grecs, babyloniens, sumériens et ceux de la dernière époque de l'Égypte pharaonique. On les appela aussi "Alphabets du Diable". Les autorités ecclésiastiques et autres faisaient jadis rechercher soigneusement les grimoires pour les brûler et fort souvent leur possesseur était également condamné au feu.

Guérisseurs philippins : Chirurgiens spirites opérant avec leurs mains.

Gymnosophistes : Philosophes indiens surtout connus par leur discussion avec Alexandre le Grand. Ils ne se mariaient pas et étaient végétariens.