Ba : Ame pour les égyptiens.

Baël : Démon cité dans " le grand Grimoire ", en tête des puissances infernales. C'est aussi par lui que Wiérus commence l'inventaire de sa fameuse "Pseudomanarchia doemonum". Il appelle Baël le premier roi de l'enfer. Il se montre avec trois têtes, dont l'une a la figure d'un crapaud, l'autre d'un homme, la troisième celle d'un chat.

Baguette : Le Sorcier se doit de la fabriquer lui-même en bois de noyer, noisetier, sureau ou surtout de coudrier. Chez les Celtes, instrument magique par excellence, elle est le symbole du pouvoir du druide sur les éléments. Non obligatoire, elle joue à peu près le même rôle de catalyseur des énergies que l'athamé. Faite de bois naturel, elle s'avère très bénéfique à qui la possède, étant plus proche de la nature. On peut d'ailleurs la considérer comme un intermédiaire entre l'homme et les forces cosmiques.

Banandanti : Secte médiévale combattant la sorcellerie.

Baphomet : Nom de l'idole mystérieuse que l'on accusait les Templiers d'adorer. Ce nom doit être épelé kabbalistiquement en sens inverse de la lecture : il se compose alors de trois abréviations : Tem-oph-ab, signifiant Templi Omnium pacis abbas, " le père du temple, paix universelle des hommes ". selon les uns, le Baphomet était une bête monstrueuse ; selon les autres, un démon en forme de bouc. La récente découverte d'un coffret, dans une ancienne commanderie du Temple, nous la présente sous la forme d'une tête barbue et d'un corps de femme couverte de poils, tenant d'une main le soleil, et de l'autre la lune, tous deux étant attachés à des chaînes. Belle allégorie que cette tête virile, représentation de l'esprit, qui attribue à la seule pensée le principe initiateur et créateur, tandis que le corps de femme représente la matière. Voir bouc.

Basilic : Emblème et allié du démon. Reptile fabuleux auquel était attribué le pouvoir de tuer par son seul regard. C'est aussi une plante originaire de l'Inde, employée comme aromate, comme condiment et comme ingrédients de divers philtres et potions.

Bateleur, le : 1ère figure du tarot, symbole du grand arcane.

Bâton de Moïse : Bâton qui se transforme en serpent avant de redevenir bâton. C'est, selon certaines interprétations, la preuve de la suprématie du Dieu des hébreux ; pour d'autres, le symbole de l'âme transfigurée par l'Esprit divin. Des auteurs ont également vu dans cette alternance bâton-serpent un symbole de l'alternance chimique (Buckhardt). Appelé aussi " bâton d'Elohim " (bâton de dieu), Exode IV 1-20. la tradition enseigne que ce bâton fut créé d'avance par Dieu. Il porte gravé le nom propre grand et glorieux de Dieu par lequel Moïse est destiné à opérer les prodiges et les merveilles de YHVH (Dieu) en Egypte, à fendre la mer Rouge (littéralement : " la mer des roseaux " ou la " mer des joncs ") et à faire sortir l'eau du rocher. Les dix signes des plaies dont Dieu avait frappé les Egyptiens et les noms des trois patriarches, des six matriarches et les douze tribus d'Israël (les douze fils de Jacob) sont également gravés dessus.

Belen ou Bel : Vient de Baal " Maître " en assyrien et en hébreu. Il appartient, avec Isis et Camul, à la trinité dans la Kabbale primitive.

Bélial : C'est le démon le plus vicieux de tout l'enfer, il apparaît toujours sous forme noble et séduisante.

Beltane : Fête wicca célébrée le 30 avril ou le premier mai (le jour varie selon les tradition). Beltane est également connue sous le nom de Veille de mai, Roodmas, Nuit de Walpurgis, Cethsamhain. Beltane célèbre l'union symbolique, l'alliance ou mariage de la Déesse et du Dieu, et fait le lien avec l'été qui approche.

Belzébuth ou Béelzébul : Il est le "Prince des démons". Belzébuth vient du mot "Beel Zebub", qui, dans les langues sémitiques anciennes, signifié "Seigneur des mouches". On le représente comme un homme de taille prodigieuse, noir avec deux grandes ailes de chauve-souris.

Beni-Elohim : Transcription incorrecte de Bnèy Elohim signifiant " Fils de Dieu " (Génèse, VI, 1-4), elle désigne les anges.

Bereschit ou génèse universelle : ou Màasé-Béréchit (" Œuvre de la création "), spéculations des talmudistes et des kabbalistes soulevant le problème de la substance originelle d'une part et développant, de l'autre, une doctrine des idées accompagnée de spéculations portant sur le Màasé-Merkaba, l' "Œuvre du chariot ", où ils évoquent le trône divin, c'est à dire un ensemble de méditations relatives à la doctrine de l'émanation et à l'angéologie ou doctrine des êtres intermédiaires qui ont aidé à la création de l'univers entier. Ces deux disciplines constituent les piliers ou les deux colonnes de la Kabbale, avec tout ce qu'elles impliquent et supposent, tant sur le plan du monde invisible, caché ou mystérieux, que sur le plan du monde invisible, apparent ou révélé. Voir Mercavah.

Bérichta, les : Transcriptions incorrecte du mot araméen Baraïtah, signifiant " externe ". les Baraïtoth sont des Halakhot que Rabbi Yéhoudah Hanassi n'a pas inclus dans les six ordres de la Mischna. La majorité des Baraïtoth parvenues jusqu'à nous furent rassemblées par les Tanaïm, Rabbi Hiya et Rabbi Oshayah.

Beth : 2ème des vingt-deux lettres de l'alphabet hébraïque signifiant " maison ". sa valeur numérique est le 2, la Bible s'ouvre avec le mot Bereschit, qui commence par cette lettre. Elle est expression du verbe réalisateur, caractère spécial de la gnose et de l'occultisme. Beth représente le reflet, la pensée, la lune, et est incarnée dans l'ange Gabriel, prince des mystères.

Béthor : Mot inscrit avec l'esprit de Jupiter sur une lame d'étain qui signifie " Maison de lumière "

Binael : De Binah, qui signifie " intelligence " et El, " Dieu " : intelligence de Dieu.

Binah : Notion de liberté pour le monde divin. C'est en fait l'intelligence active équilibrée par la sagesse.

Biorythmes : Théorie physiologique selon laquelle la vie humaine est réglée par trois rythmes (physique, émotif et intellectuel) se croisant à l'infini et déterminant l'état quotidien du sujet.

Bipenne : Ancienne hache crétoise à double tranchant symbolisait la Déesse, encore employée à cette fin par certains wiccas. La bipenne peut être placée à gauche, près de l'autel ou appuyée contre celui-ci.

BLAVATSKY H.P. (1831-1891) : Médium russe fondatrice de la société théophique.

Bohas (Boaz ou Booz) et Jakin (Yakhin) : Boaz est le nom du mari de Ruth, grand père de David et appartient à la généalogie du Christ ; il signifie " en Dieu la force ". Sa valeur numérique est 79. C'est le nom que le roi Salomon (X-IX siècle av. J. -C) choisit de donner à la colonne de droite Yakhin en s'inspirant de deux figures bibliques, la première est le fils de Simon (2ème fils de Jacob et Léa), le second est le prêtre Yédayah, fils de Yoyarib. Yakhin signifie " Dieu rend ferme ". la valeur numérique de Yakhin est 80. Les deux colonnes du temple de Salomon, la force et la fermeté (en Dieu), symbolisent la présence de Dieu.

Bolline : Couteau à manche blanc utilisé en magie et dans les rituels wiccas à des fins pratiques, par exemple, pour couper des herbes on percer la peau d'une grenade.

Bonum : Le bien.

Bouc : Animal associé depuis l'Antiquité au dieu Pan, lui-même figuré avec une tête de chèvre et des pieds de bouc ; il est l'objet d'un véritable culte par les habitants du village de Mendès (Egypte), Hérodote (l'enquête, II, 46) atteste cette vénération, décrit les rituels qui l'entourent (deuil du village à la mort de l'animal) et mentionne le prodige d'un bouc s'accouplant publiquement avec une femme. On comprendra qu'il symbolise la puissance géné-sique : la force vitale, la libido et la fécondité. Dans la pensée chrétienne, le bous est devenu l'image du diable, dieu noir du sabbat, alors mentionné " Bouc de Mendès " ou " bouc du sabbat ". selon Grillot de Givry, le Satan à tête de bouc, est le " Mendès de l'Egypte décadente, combinaison du faune, du satyre et de l'aegypan, tendant à devenir la synthèse définitive de l'anti-divinité ". l'imagerie chrétienne se plaira à représenter des sorcières portées dans les airs par des boucs ou embrassant l'arrière train de l'incarnation du diable. Cette diabolisaton de l'animal remonte au rituel hébreu d'expiation des péché (Lévitique, XVI) selon lequel, chaque année, un bouc (le bouc émissaire) chargé de tous les péchés d'Israël est envoyé dans le désert, à Azazel, afin d'y être tué. Voir Baphomet.

Briah : Création. Voir Asiah.

Brocéliande : Forêt légendaire, domaine de Merlin et de Viviane, dans les romans de la Table Ronde. C'est peut-être, la forêt de Paimpont en Bretagne.